L’Angola continue d’écrire son histoire dorée au basket-ball africain. Dimanche soir, les Palancas Negras ont triomphé en finale de l’AfroBasket 2025 à Luanda en s’imposant largement face au Mali sur le score de 70-43. Avec ce succès, la sélection angolaise décroche son 12e sacre continental, confirmant son statut de nation la plus titrée de la compétition.
Un début de match équilibré
La finale a démarré sur les chapeaux de roue. Dès les premières secondes, Eduardo Francesco a ouvert le score en récupérant un rebond offensif. Le Mali a tenté de résister en maintenant un écart réduit durant le premier quart-temps, conclu sur un léger avantage angolais (14-10).
L’Angola impose son rythme
Soutenus par un public bouillant à Luanda, les Angolais ont accéléré dès le deuxième quart-temps. Portés par Childe Dundao, Silvio Sousa et Bruno Fernando, ils ont haussé le niveau de jeu, creusant un écart significatif. À la pause, le tableau affichait déjà 32-20 en faveur des Palancas Negras.
Une seconde mi-temps maîtrisée
En revenant des vestiaires, l’Angola n’a laissé aucune chance à son adversaire. Malgré les efforts de Mamoudou Diarra et Mahamane Coulibaly, les Aigles du Mali n’ont pas réussi à renverser la tendance. Dominés dans l’intensité et en panne d’efficacité offensive, ils ont fini par céder face à la puissance angolaise.
Le Mali, une première finale historique
Si la défaite est lourde, le Mali peut quitter la compétition la tête haute. Pour la première fois de son histoire, les Aigles ont atteint une finale d’AfroBasket, marquant ainsi un tournant important dans leur progression. Ce parcours remarquable reste une fierté nationale malgré l’échec en finale.
Conclusion : l’Angola au sommet, le Mali en pleine ascension
Avec ce 12e titre à l’AfroBasket, l’Angola confirme sa suprématie sur le basket africain, particulièrement lorsqu’il évolue à domicile. De son côté, le Mali a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleures nations et s’inscrire comme un sérieux prétendant pour les prochaines éditions.
Un triomphe pour l’Angola, mais aussi un signal fort : le basket africain gagne en compétitivité et en intensité.