L’Égypte veut écrire une nouvelle page à l’AfroBasket Féminin 2025

L’équipe nationale féminine de basketball d’Égypte s’apprête à disputer l’AfroBasket Féminin 2025 avec une ambition affirmée
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Une nation en quête de renaissance sur la scène continentale

L’équipe nationale féminine de basketball d’Égypte s’apprête à disputer l’AfroBasket Féminin 2025 avec une ambition affirmée : briser une disette de 48 ans sans médaille. Invitée grâce à une wild-card de la FIBA Afrique, la sélection égyptienne arrive à Abidjan, en Côte d’Ivoire, déterminée à faire sensation et à s’imposer comme un sérieux outsider.

Une progression constante qui nourrit l’espoir

Longtemps absente des radars, l’Égypte est revenue en force sur la scène africaine depuis 2013. Entre 2014 et 2022, elle est passée de la 14e à la 4e place du classement FIBA Afrique, preuve de sa régularité et de ses progrès. Malgré une élimination prématurée à Kigali en 2023, les Pharaonnes n’ont manqué qu’une seule fois les quarts de finale lors de leurs six dernières participations.

Briller à Abidjan : un objectif réaliste ?

Avec un bilan cumulé de 15 victoires pour 24 défaites, l’Égypte a su se rapprocher des meilleures nations comme le Nigeria, le Sénégal ou encore le Mali. Le fait d’avoir battu à deux reprises l’Angola, ancien double champion d’Afrique, symbolise cette montée en puissance.

“Nous voulons faire mieux que l’an dernier et viser une médaille, ce serait historique après presque cinq décennies”, affirme Raneem Elgedawy, joueuse emblématique de la sélection.

Un effectif mêlant expérience et jeunesse

Sous la direction de Julian Martinez, coach espagnol au parcours africain riche (Mozambique, FIBA Afrique), l’équipe aborde ce tournoi avec un mélange intéressant de talents expérimentés et de jeunes prometteurs, notamment formés aux États-Unis.

Joueuses à surveiller lors de l’AfroBasket 2025

  • Raneem Elgedawy (28 ans) : Véritable leader sur et en dehors du terrain, elle porte les ambitions de l’Égypte avec sa polyvalence, son expérience et sa soif de victoires.
  • Soraya Degheidy : Présente depuis 2015, son expérience et son calme sont des atouts majeurs, même si sa participation à cette édition reste incertaine.
  • Jana El Alfy, Meral Abdelgawad et Jana Sallman : Formées dans les universités américaines, ces jeunes talents insufflent un vent de fraîcheur à la sélection, avec un style de jeu moderne et dynamique.

Un groupe relevé mais accessible

Placée dans le Groupe A aux côtés de la Côte d’Ivoire (pays hôte) et de l’Angola, l’Égypte devra se montrer solide et régulière pour atteindre au moins les quarts de finale. Ce sera la condition pour rester en course vers une éventuelle qualification aux tournois de qualification pour la Coupe du monde féminine FIBA 2026.

L’heure de vérité pour les Pharaonnes

Après presque un demi-siècle sans podium continental, l’Égypte aborde l’AfroBasket Féminin 2025 avec un souffle nouveau, une génération prometteuse et une envie débordante de marquer l’histoire. Face à des adversaires expérimentés, les Pharaonnes ont les armes pour créer la surprise à Abidjan.

L’AfroBasket 2025 sera-t-il le tournoi de la consécration pour l’Égypte ? Réponse très bientôt sur le parquet ivoirien.

Image crédit FIBA

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